19/03/2012

Number fourteen: The Golden Age of Porn

Direction les années 70 lorsque Deep Throat fut une entrée fracassante dans les cinéma et lorsque les films de ce genre étaient réfléchis, scénarisés et dotés de bandes sons jouissives.



Tracklist:

She's Got To Have It - Unknown
Cramming For College - Unknown
Mondo Porno - The Blow Jobbers
La La La - Unknown
Intro/Run Pussycat - Igo Kantor, Bert Shefter & Paul Sawtell
Gus On The Bus - Unknown
Schizzo - Coscia
Easy Dreamer - Piero Piccioni
Love - Rita
Cuisses nues, bottes de cuir - Philippe Nicaud
Malibu High - Unknown
Kiss Kiss Bang Bang - Bruno Nicolai
Latino - Unknown
Stories - Chakachas
Shindai Lovers - Vampire's Sound Incorporation




Le film le plus connu de cet âge d'or du cinéma pornographique est sans aucun doute Deep Throat de Gerard Damiano, mais c'est sans doute par le scandale qu'il a créé aux Etats-Unis lorsque la police fermait les cinémas qui passaient le film.
Pour en savoir plus sur ces événements, un film: Inside Deep Throat de Fenton Bailey et Randy Barbato qui décortique joliment la sortie du porno chic.

Pourtant Deep Throat n'est pas le premier ou le dernier film du genre. Je vous joint donc quelques affiches de ses films intello-lubriques des années 70, vintage à souhait!




















































Et si c'est plutôt le cinéma de sexploitation qui vous intéresse, j'ai le nom qu'il vous faut: Russ Meyer. Un génie obnubilé par les fortes poitrines, qui a réalisé une multitude de films à ne pas manquer!


Aller, ciao!

Number thirteen: The Disco Culture

Une heure à la recherche des fondements de la dance culture et plus spécifiquement, de son étape disco dans le New York des années 70 et un peu 80...




Tracklist:

Delirium (12") - Francine McGee
Street Dance - The Fatback Band
Running Away - Roy Ayers
Every Way But Loose (Larry Levan version) - Plunky & Oneness Of Juju
Take The Music To The Party - Chocolate City Connection
The Highest Bidder - Gordon Henderson
Disco Socks (Al's Instrumental Edit) - Omni
Love Call - Ramsey and Co
When I Come Home - Aurra
Skyzoo - Skyy
Do It At The Disco - Gary's Gang
Phoenix - Aquarian Dream



Et si vous voulez en savoir plus sur la dance culture new-yorkaise, je vous rapporte à l'excellent documentaire Maestro de Josell Ramos, sortit en 2003. Au contraire, évitez la Fièvre du Samedi Soir, qui représente très mal la culture disco et qui serait même une des cause de son extinction.


La culture Disco qui doit son déclin - à part au SIDA - comme pour beaucoup d'autre mouvement, à sa triste récupération économique qui engendra sa sur-visibilité médiatique et d'innombrables très mauvais morceaux, créés dans un but lucratif et non artistique.
La haine vers cette culture gay et non blanche fût telle que l'on découvrit, à la fin des années 70, une violente campagne anti-disco: Disco Sucks!


Mais la culture dance, indispensable pour s'échapper de la dure réalité d'un monde libéral, délaissant les plus démunis, va se métamorphoser. Redevenir underground et se muter en Techno à Detroit et en House à Chicago.


23/01/2012

Number twelve: Tribute to Django

Tout en racontant quelques anecdotes de la vie de Monsieur Django Reinhardt, Sweet and Sour vous a préparé durant cette heure une sélection musicale aux couleurs manouches comme on n'en fait peu: nous n'avons choisit que le caviar.




Tracklist:

Crapa Pelata - Maurizio Geri Swingtet
My Blue Heaven - Johnny St. Cyr & Lillie Delk Christian
Digo O Divès - Mandino Reinhardt
Sweet Sue - Freddy Valier's String Swing
C'est Si Bon - Angelo Debarre & Ludovic Beier
Deed I Do - Dorado Schmitt & Nouna Schmitt
Jersey Bounce - Tchavolo Schmitt
Daphné - Django Reinhardt & Gus Viseur
When Day Is Done - Django Reinhardt
A Toute Berzingue - Jacques Dutronc
Place Parodi - Moreno
Seul Ce Soir - Tchavolo Schmitt & Fapy Lafertin




Et si vous voulez en savoir plus sur Django Reinhardt, je vous conseil tout simplement d'écouter sa discographie tout simplement magique, et de suivre ceux qui représentent encore aujourd'hui cette musique, dont voici quelques noms en vrac (avec des bons sons en lien):


Et si vous voulez savoir où se passent les concerts, quand et avec qui, si vous voulez connaître les documentaires qui sortent sur le sujet, si vous voulez découvrir les nouveaux albums de jazz manouche, il n'y a qu'un seul véritable site: Djangostation.

Et en cadeau, la seul vidéo (connue) que l'on a de Django, ici avec le Quintette du Hot Club de France:



Et pour les aficionados du genre, je vous conseils trois très bons films où l'on peut voir ce qu'est le jazz manouche, ce qu'il signifie vraiment: Accords et Désaccords, Latcho Drom et Swing (avec Tchavolo en tête d'affiche!).




Number eleven: The Electronic Era

Nous regardons ici comment la musique électronique, depuis les années 50, s'est peu à peu imposée dans la musique populaire. Et pour expliciter la métamorphose que cela a produit, nous avons fait une sélection de funk des années 80, emplie de synthétiseurs en tout genre.


Sweet and Sour - The Electronic Era by sweet and Sour 6


Tracklist:

Let's Work - Prince
I Want To Thank You - Alicia Myers
Traffic Jammer - The Bar-Kays
You Can't Run From My Love - Stephanie Mills
Can't Get Enough - S.O.S Band
The Walk - The Time
Cholly (Funk getting ready to roll) - Parliament Funkadelic
Mr. Groove - One Way
Flashlight - Parliament Funkadelic
Gun - Gil Scott-Herron
Enjoy Your Life - Oby Onyihoa




Si vous vous intéressez à l'arrivée de la musique électronique mais pas forcement aux grooves, je vous convie à écouter Autobhan de Kraftwerk. Un chef d'oeuvre krautrock on ne peut plus visionnaire!

Et pour le côté historique, allez voir ce site où vous apprendrez la ligne général de l'évolution de la musique électronique. Bien sûr si vous voulez plus de détails, intéressez vous, allez voir les interviews de Pierre Schaeffer sur Ina.fr, et surtout écoutez! La musique ne s'apprend pas de manière théorique...

Et voici quelques clip de funk 80's, kitsch au possible, qui image parfaitement la transformation de cette musique, à la base ruff et underground:









...hahaha...

08/12/2011

Number ten: The Beginning of Jazz in New-Orleans

Comme son nom l'indique, nous partons durant cette heure aux sources du jazz. On essaye de comprendre comment ce style musical si riche s'est formé dans le quartier chaud de la Nouvelle-Orléans, j'ai nommé Storyville.

Sweet and Sour - The Beginning of Jazz in New Orleans by Sweet and Sour

Tracklist:

Cake Walking Babies (From Home) - Sidney Bechet
Kansas City Stomp - Jelly Roll Morton
Bucktown Stomp - Johnny Dodds
Texas Moaner - Clarence Williams
Palm Leaf Rag - Scott Joplin
Smiles - Jinx Jazz Band
In A Persian Market - Wilbur de Paris
Do You Know What It Means To Miss New Orleans - Louis Armstrong
Egyptian Fantasy - Sidney Bechet
Mabel's Dream - King Olivers Creole Jazz Band
Bull Fiddle Blues - Johnny Dodds
Franklin Street Blues - Louis Dumaine
Moonglow - Jinx Jazz Band





Comme je l'ai annoncé, tout ce déroule à Storyville, le red light district de la Nouvelle-Orléans ayant existé seulement une cours période: de 1897 à 1917.
New-Orleans, un excellent film datant de 1947, où l'on peut apercevoir Billy Holliday ainsi que Louis Armstrong, montre d'ailleurs très bien l'importance de la musique dans ce quartier des folies:



Storyville, lieu de tous les désirs, de tous les excès, est le quartier où le jazz est né. Si vous voulez en savoir plus sur cet endroit mythique, je vous conseil ce site savamment fournit.

Buddy Bolden

The King Oliver's Jazz Band

Number nine: The Motown Industry

Pendant une heure, nous détaillons l'industrie Motown, formée comme une chaîne de montage automobile. Et pour ce qui est de la musique, il y a des classiques bien sûr, mais quelques perles obscures se baladent aussi pour vous montrez que malgré tout, ça pouvait groover à Motown.

Sweet and Sour - The Motown Industry by Sweet and Sour

Tracklist:

Shotgun - Jr. Walker & The All Stars
Reet Petite - Jackie Wilson
Shop Around - The Miracles
First I Look At The Purse - The Contours
Heatwave - Martha Reeves & The Vandellas
Stubborn King Of Fellow - Marvin Gaye
Girl, I Think the World About You - The Commodores
I Can Show - Willie Hutch
War - Edwin Starr
The Life Of The Party - The Jackson Five
Don't It Drive You Crazy - The Pointer Sisters
Mr. Postman - The Marvelettes


Dès ses débuts, Berry Gordy veut transformer Motown en usine à tube. Pour cela il apprend aux artistes à bien se tenir, sourire, danser. En somme, il les moule pour obtenir l'audience de l'Amérique Blanche.

The Supremes - Baby Love

Marvin Gaye & Tammi Terrell - Ain't no Mountain High Enough

Mais tous ces tubes n'auraient jamais vu le jour si les Funk Brothers n'étaient pas le backband attitré de Motown. Joe Hunter, Earl van Dycke, James Jamerson (basse!), William Benny Benjamin, Richard Pistol Allen, Robert White, Eddie Willis, Joe Messina, Jack Ashford, Eddie "Bongo" Brown et Jack Brokensha, les Funk Brothers est un véritable nid de musiciens d'exception.
Si vous voulez en savoir plus, un très bon film qui décortique leur histoire est sortit sur eux en 2002: Standing in The Shadows of Motown.

The Funk Brothers avec Stevie Wonder

Le fameux son Motown

C'est grâce à ce backband de génie que le son Motown (avec son fameux tambourin!) a pu voir le jour et eu autant de succès. Mais lorsque Berry Gordy déplacera le siège de Motown à Los Angeles, exit les Funk Brothers.


25/11/2011

Number eight: Songs of Freedom in South Africa

Un plongée remplie d'anecdotes dans la politique d'apartheid, ses causes et ses effets. Et pour la musique, nous nous sommes concentrés sur ces sons libérateurs, et bien entendu groovy, des townships sous le régime ségrégationniste: le Marabi, le Kwela ou encore le Jive.

Sweet and Sour - Songs of Freedom in South Africa by sweet n sour4

Tracklist:

Shosholoza - Amaryoni
Banana Ba Rustenburg - Spokes Mashiyane
Holotelani - Nelcy Sedibe
Omnyakane - Royal Players
Kwela Blues - Lemmy "Special" Mabuse
Ohude Manikiniki - Umahlathini Nabo
Skokiaan - African Jazz Pioneers
Pata Pata - Miriam Makeba
Little Lemmy - Little Lemmy Special & Big Joe
The Click Song - Miriam Makeba
Chisa - Abdullah Ibrahim
Holilili - The Skylarks
Ishumelosheleni - Manhattan Brothers





Et si vous voulez en savoir plus, je vous conseil ce site où la période d'apartheid en Afrique du Sud y est très bien décortiqué.




Mais bien entendu, cette émission d'une heure n'est pas seulement une chronologie de l'horreur qu'était l'apartheid. Le but était aussi de mettre en avant le côté libérateur de la musique lors de cette période, en écoutant des grooves d'exceptions.
Et si ce point vous intéresse spécialement, je vous conseil vivement de regarder Amandla! A Revolution in Four Part Harmony, un très bon documentaire qui se concentre sur cette musique émancipatrice et indispensable aux populations des townships.